Point Historique 5 : Le Vieux Château (ou La Baronnie)

Historique de cette demeure et de la famille PICQUOT d'OUEZY descendant de Jeanne d'Arc

2 chemin du Laizon, propriété privée. Carte postale ancienne

Les PICQUOT d’OUEZY

Les PICQUOT d’OUEZY descendent d’un des frères de Jeanne d’ARC, Pierre d’ARC, surnommé du LYS. A l’époque du peintre RAME, la famille PICQUOT d’OUEZY habitait cette belle demeure. Cette maison de caractère se reflète dans un miroir d’eau traversé par un douet (terme augeron désignant un ruisseau) terminant dans le cours paisible du Laizon. Cette demeure a très certainement été édifiée au XVIIIe siècle. Passée par les femmes au XIXe siècle aux PAILLARD de CHENAY, elle appartient toujours aux descendants de Wulfran de PICQUOT d’OUEZY (1769-1831).

Le nom de la sœur de Wulfran de PICQUOT apparaît sur la cloche (1856) de l’église Saint-Aubin du village : Emelie Cécile Sébastienne de PICOT (ou PICQUOT) en est la marraine, au côté du parrain, Guillaume de BONCHAMPS (1789-1861).

Wulfran de PICQUOT et Emelie Cécile Sébastienne de PICQUOT (1779-1863) sont les enfants de Jean Baptiste François de PICQUOT (1741-1831), seigneur d’OUEZY, et de Gabrielle Sébastienne Madeleine de LEMPERIERE.

Le père de Jean Baptiste François de PICQUOT, Jean Charles Guillaume de PICQUOT (1708-1782), était seigneur de MAGNY(-LA-CAMPAGNE). C’est au début du XVIe que les PICQUOT sont devenus seigneurs en partie de MAGNY par mariage de Jean de PICQUOT avec Isabelle de CAOURCHES, fille de Pierre de CAOURCHES, seigneur de MAGNY.

Un certificat de résidence en date du 8 floréal an III (27 avril 1795) dans le registre des délibérations du Conseil municipal de Ouézy atteste que Jean Baptiste François de PICQUOT « demeure à Oisy sans aucune interruption depuis le 4 avril 1770 ».

Enfin, il est intéressant de noter que Jean Baptiste François de PICQUOT s’est soumis à la loi 17 juillet 1793 en allant déposer à la municipalité de Ouézy tous les titres de féodalité en sa possession pour ensuite être brûlés. Cet évènement est consigné dans la délibération du Conseil municipal de Ouézy en date du 3 brumaire an II (24 octobre 1793). Cette délibération précise toutefois que le « papier terrier, avec les plans » n’ont pas été brûlés pour être remis au « district ».

Guillaume DE BONCHAMPS, association O.L.E., avec l’aimable participation des Archives du Calvados

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