Après les chemins du Mont Saint Michel, la Hague et le Val de Saire, puis trois randonnées d’une semaine en Bretagne, nous avions décidé d’aller vers le Nord, en baie de Somme, département de la Somme, dans la région des Hauts de France dans l’ancienne Picardie.
La baie de Somme
Elle a obtenu en 2011 le label Grand Site de France qui reconnait la qualité de gestion d’un territoire d’exception. L’engagement des acteurs locaux pour préserver le capital naturel de la baie, transmettre ses valeurs et l’esprit du lieu, en font un modèle de développement qui lui vaut d’avoir rejoint le cercle très fermé des Grands Sites de France aux côtés du Marais poitevin, de la Camargue Gardoise, du Puy de Dôme, de la Pointe du Raz.
Les valeurs du Grand Site de France :
- Protéger la biodiversité
- Proposer des aménagements respectueux de l’identité des lieux
- Garantir aux visiteurs un accueil de qualité
- Maintenir les activités traditionnelles et respecter le cadre de vie des habitants.
Club des plus belles baies du monde
Il y a 20 ans, la baie de Somme a intégré le prestigieux club des plus belles Baies du Monde dont sont également membres les célèbres baies de San Francisco (U.S.A.), d’Halong (Vietnam), de Pemba (Mozambique), de Setubal (Portugal), les Bouches du Quatar (Monténégro), et le Golf du Morbihan.
LABEL RAMSAR
La Baie de Somme, qui est l’un des sites européens les plus importants de repos, d’alimentation et de reproduction pour les oiseaux d’eau, a été labellisé site Ramsar en 1998. Inauguré en 2002 première Maison Ramsar au monde, le Chalet du Gué de Blanquetaque est devenu un centre international de ressources et d’expertises scientifiques en matière de connaissance et de gestion des milieux humides.
Les six jours dans la baie : carnet de route
Samedi 29 août : Saint Valéry sur Somme : 14 km
Après 2h40 de voiture de Caen nous arrivons dans la baie après une petite étape pour certains au marché du samedi à NEUFCHATEL-EN-BRAY (76) pour acheter des fromages et boire un petit café.
Entre 12h00 et 12h30, nous déposons dans notre gîte situé au CROTOY, la nourriture périssable emportée, puis découverte de SAINT-VALERY-SUR-SOMME, hélas sous la pluie.
13h00, nous stationnons les voitures sur un parking gratuit extérieur à la ville. La pluie est bien là. Munis de nos parapluies pour certains et de nos capes, le pique-nique dans nos sacs à dos, nous nous dirigeons vers le centre- ville, passons le pont sur la Somme, empruntons le quai digue nord vers le phare de la Ferté.
Un abri repéré auparavant sur ce quai, nous permettait de manger au sec avec une jolie vue sur Saint Valéry sur Somme et une partie de la baie. Un fort vent violent soufflait.
La pluie a cessé pour laisser place à un ciel couvert. Retour sur le centre-ville. A l’Office de tourisme nous prenons un dépliant sur cette jolie commune picarde pour faire le parcours patrimoine de 7 km.
Nous empruntons les quais Lejoille, Perrée, Blavet pour nous diriger vers la ville haute, cité médiévale. L’église Saint Martin, les tours Guillaume, les vestiges de l’ancien château, l’ancienne abbaye, la chapelle Saint Valery « dite des Marins », retour vers le centre sur les Quais Jeanne d’Arc et Amiral Courbet. Place Pilote, nous empruntons les ruelles pour découvrir les petits magasins très alléchants du centre.
Une belle promenade découverte pour démarrer ce séjour picard dans la gaieté avec l’envie d’en connaître plus…
18h00 : retour au gîte pour s’y installer et préparer notre traditionnel apéritif de bienvenue
(Au lieu de 7 ou 8 km nous en avons faits 14 !)
Notre gîte : « les Villas de la Plage, allée de la Grève LE CROTOY ». Dans cette vaste baie, nous avons choisi cette commune située plein sud. Ce gîte de 18 places a de nombreux atouts : Très bien situé au milieu de la baie, il est à l’écart dans les dunes, on évite ainsi les bruits et les nuisances du centre-ville qui se trouve à 3 km. Il se trouve à 8 km du parc du Marquenterre, à 10 mn en voiture de RUE, proche de la 2 fois 2 voies routière qui permet un déplacement rapide dans cette baie. La baie est là à nos pieds (100m), très bien desservie par les pistes cyclables.
Dimanche 30 août : Les Marais du Crotoy : parcours de 6 km transformé en 13,5 km
Entre Le Crotoy et Maye. Lors de cette randonnée nous découvrons de nombreuses espèces d’oiseaux sur les plans d’eau environnants qui les accueillent et leur permettent de se reposer, de se reproduire et de s’alimenter.
Il a plu toute la nuit et nous partons sous un temps couvert. Au tiers du parcours, une pluie battante et glaciale s’abat sur nous. A mi-chemin, nous décidons de pique-niquer dans notre gîte. Vers 16h00, une belle éclaircie apparaît et nous gagnons le centre du Crotoy à pied.
Là, orchestre, chanteur, concert dans l’église… Nous sommes arrivés un peu tard pour en profiter. Des personnes habillées Belle Epoque déambulaient sur la plage. Retour au gîte. Nous fûmes surpris d’avoir fait nos 15 km !
Lundi 31 août : la traversée de la Baie : 14,2 km (la traversée 9,2 km)
Cette traversée se fera dans l’après-midi à partir de 15h30 avec un guide professionnel.
Mais avant cela, nous décidons de nous rendre à RUE, www.rue-baiedesomme.com
chef-lieu de canton du Crotoy situé à moins de 10 minutes en voiture du gîte.
Un patrimoine surprenant. Il y a des siècles, RUE était un port de mer. Les commerces de vins et de sel en étaient les principales sources de richesse. Un joli beffroi présent nous rappelle le Nord et la Belgique.
En août 1101, Ruennes et Ruens voient s’échouer sur la grève une barque contenant une mystérieuse croix venue d’un pays lointain. Des hommes et des femmes se passionnent pour ce miracle. Un pèlerinage se crée. Il permet la construction de deux chapelles : la chapelle du Saint-Esprit et la chapelle de l’hospice. Nous n’avons pas eu le temps de visiter le musée de l’aviation des frères Caudron. « Comment deux fils d’agriculteurs ont-ils pu devenir pilotes et avionneurs » ?
Après avoir parcouru de jolies ruelles, nous découvrons un circuit historique avec pupitres à l’appui.
Mais vite nous retournons au gîte pour déjeuner.
13h30, à pied, direction la gare du Crotoy du chemin de fer de la Baie de Somme. www.chemindefer-baiedesomme.fr En route pour Saint Valery sur Somme. Un voyage hors du temps.
Une association locomotives à vapeur, voitures Belle-Epoque gère tout ce réseau.
Après 1h de voyage, Thomas, guide de Rando-Nature en Somme www.randonature-baiedesomme.com
nous rejoint pour nous guider à travers la Baie. En accord avec lui, nous empruntons un parcours proche de celui de la TRANSBAIE(*). Chaussés de vieilles baskets, il nous emmène dans un paradis naturel insoupçonné. Des couleurs exceptionnelles sous un beau soleil revenu. Ici, calme, silence, oiseaux paisibles, divers, sont au rendez-vous.
Thomas, originaire de Saint Valery sur Somme, partage avec enthousiasme ses connaissances de cette nature si différente de la baie du Mont Saint Michel. Il est aussi incollable sur l’histoire de cette baie et des communes qui l’habitent. Nous apprécions THOMAS, excellent guide très connaisseur, prévenant, qui s’est très bien adapté à la bonne humeur du groupe dans un site grandiose. Cette sortie fut sportive et tonique. Nous avons marché 9,2 km dans la baie en essayant de rester sur nos deux jambes malgré un terrain très glissant, mais ravis, heureux avec plein de nouvelles connaissances. Merci THOMAS. Ce fut pour nous un bonheur d’avoir partagé avec toi cette traversée historique ! Le guide nous laisse devant le Crotoy, nous nous rendons à pied au gîte sous un soleil bienfaiteur pour un apéro bien mérité vers 20h00.
Nous avons vu : des bécasseaux – tadornes de belon – spatules – courlis – mouettes rieuses – canards – cormorans… des asters marines, de l’obione, de la salicorne, des néreis, puces de mer, crabes verts… des huttes…
*La transbaie : course à pied de 17 km qui relie Saint Valery au Crotoy à travers la baie. En fonction des marées, elle a lieu en mai ou juin. Actuellement, 7500 participants s’élancent sur un circuit tracé au tout dernier moment.
Mardi 1er septembre : la Pointe du Hourdel : 8 km
Cette pointe est le domaine privilégié des phoques veaux-marins. D’après notre guide, on peut les observer vers 16h30, 17h00. Selon le chenal de la Somme, ils sont visibles sur les bancs de sable de ce côté ou sur le Crotoy.
Nous partons le matin à 9h30 pour visiter la Maison de la baie de Somme. www.maisondelabaiedesomme.fr
La Maison du Grand Site
Initialement appelée Maison de l’Oiseau, elle fut ouverte au public le 14 juillet 1984. Construite à l’emplacement d’un ancien corps de ferme picarde, le « petit Teratu », elle appartenait à Gaston HOLLEVILLE, habitant de Lanchères, qui en fit don à la commune pour, qu’après sa mort, un hommage soit rendu aux oiseaux.
La commune de Lanchères demanda au Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard de développer le site.
Pour ce faire, le syndicat Mixte racheta à Gilles Becquet, taxidermiste de grande renommée et natif de Woignarue, sa collection exceptionnelle d’oiseaux naturalisés, soit plus de 350 espèces locales qui furent mises en scène.
Dès 10h nous découvrons cette ancienne ferme réaménagée. Musée très didactique, attrayant, accessible. Les différentes espèces d’oiseaux sont mises en scène dans de grandes vitrines. On a l’impression d’entrer dans leur univers. Tous les commentaires complètent très bien ce que Thomas nous a dit lors de notre traversée.
Site à recommander pour les adultes et les enfants (6,90 €).
Dès 11h45, nous nous dirigeons en voiture à la pointe du Hourdel sur le parking gratuit un peu à l’extérieur.
La pointe du Hourdel constitue la limite sud de la baie de Somme. Formée par l’accumulation de galets, elle évolue sans cesse offrant, sur une courte distance, des milieux très variés.
Nous empruntons la route blanche vers Cayeux sur Mer, d’autres suivent le GR 120. Cette route goudronnée peut être recouverte par l’estran à forte marée.
Sur la route blanche, de petits pupitres nous expliquent la faune et la flore se trouvant dans les dunes de sable. A peine partis, 3 ou 4 phoques nagent proches de nous entre la côte et le chenal de la Somme se jetant dans la mer.
Les habitués des lieux : tadorne de Belon, petit gravelot, grive de musicienne, cochevis huppé, pouillot fitis, rossignol… ; hivernant/migrateurs : éperviers, faucon crécerelle, faucon émerillon, cygne tuberculé, bécasse des bois, alouette haussecol, bruant des roseaux, pipit maritime… ; phoques veaux-marin, phoques gris, lapins de garenne…
Nous nous arrêtons dans les dunes pour pique-niquer.
Puis nous nous dirigeons vers la zone de gravières. Cette seconde partie moins jolie, présente tous les aspects de l’exploitation des granulats. De nombreux camions nous croisent, le bruit des machines les extrayant du sol nous « dérange ». Ce site constitue l’un des principaux lieux de production du département de la Somme. Ce gisement a la particularité unique en Europe de permettre l’extraction de matériaux d’origine marine dans des carrières terrestres et de produire notamment des galets d’une pureté exceptionnelle en silice. Ils servaient à la fabrication de la porcelaine fine.
Nb : Au siècle dernier, les galets du Hourdel étaient ramassés à la main. Une partie d’entre eux était chargée directement sur les bateaux, une autre acheminée vers la gare de Cayeux-sur-Mer ; le reste est chauffé à haute température dans des fours spéciaux afin de former la cristobalite, qui, une fois broyée forme une poudre blanche siliceuse aux nombreux débouchés.
Nous arrivons enfin au hameau de pêcheurs du Hourdel. Déjà beaucoup de monde pour observer de loin les phoques, bien présents. Selon la saison, une colonie de 400 à 800 phoques.
Au pied du phare, dans les vasières, des plantes halophiles (tolérant un fort taux de salinité) telles la salicorne, l’obione et la spartine qui témoignent, de par leur progression, du comblement de la baie de Somme.
Depuis le Hourdel il est facile de voir que l’estuaire s’ensable et que la végétation progresse dans les vasières où s’alimentaient auparavant bécasseaux variables et chevaliers gambettes.
La vue sur la baie est magnifique. De l’autre côté de cet estuaire, nous apercevons, la pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont, la forêt du Marquenterre, le Crotoy ensoleillé où fut enfermée Jeanne d’Arc conduite par la suite avant d’être brûlée à Rouen.
Nous revenons à nos véhicules par la route blanche. Là nous observons avec les jumelles, les colonies de phoques se prélassant sur les bancs de sable ; Superbe ! Direction le bord de mer à Cayeux-sur-mer pour un petit rafraichissement.
Mercredi 2 septembre : le parc du Marquenterre 15 km : une journée dans la réserve
www.parcdumarquenterre.fr ou www.marquenterrenature.fr pour suivre l’actualité nature
Le groupe se divise en deux. Certains préfèrent le circuit de 6 km dans la réserve pour une bonne observation des oiseaux, d’autres autour du parc pour une balade dans les dunes de sable et suivre au retour le GR 120. Le soleil est au rendez-vous.
Dans la réserve : 6 km. Départ du gîte à 11h00 pour un pique-nique proche de l’accueil du parc.
Auparavant, avant d’entrer dans le parc, nous voyons de nombreux chevaux de race locale (les Hensons), des bovins : les Highlands laineux et des taureaux noirs.Parc bien aménagé, peut-être trop. Très intéressant. Les oiseaux sont heureux d’y être libres, quelques guides placés sur le parcours informent les visiteurs. Certains oiseaux migrateurs sont déjà partis. On a vu : des bernaches, de nombreuses spatules, des gravelots, des hérons, des aigrettes garzettes, des avocettes, des tadornes de belon, etc…
Une journée cool.
Autour et dans la réserve : 15 km. Départ 9h00 du gite. Ce parcours difficile dans les
dunes avait été repéré auparavant. Il est dans la seconde édition du guide 20 belles balades en baie de Somme. www.BellesBalades.com. Nous avions décidé de faire ce parcours à l’envers par rapport au repérage. Nous profitons de la fraîcheur du matin pour avancer d’abord sur un circuit vélo reliant QUEND, puis nous nous enfonçons dans une forêt de hêtres puis de pins autour du parc du Marquenterre. De belles photos dans ce paysage nous rappelant le sud ou l’ouest de la France. Nous en profitons pour discuter avec d’autres randonneurs. Comme nous, heureux d’être là dans cette nature magnifique. Il a plu auparavant et le sable sous nos pieds était encore tassé.
Nous arrivons au pied de la dune, encore quelques échanges avec des randonneurs. Le sable est blond, non tassé, d’une couleur dorée. Etions-nous en Picardie ou ailleurs ?
Au sommet de la dune de nombreux oyats. Une vue extraordinaire sur cette large baie et sur la mer. Waoh !! Nous avons le souffle coupé. Pas de vent, cette grande immensité à nos pieds. La mer a déjà recouvert les poteaux des moules de bouchots, mais là sous nos yeux, des milieux d’oiseaux seuls dans ce vaste univers. Nous prenons notre temps, nous échangeons entre nous. Nous avons du mal à redescendre car tout était beau à voir. Puis nous allons vers cette mer si calme, ses vaguelettes léchant le sable si blond. Six promeneurs dans cette immensité et ces oiseaux…
Des milliers de goélands et de mouettes au repos. Il y en avait tellement qu’il nous fut difficile d’en repérer d’autres. A notre abord ils s’envolaient ensemble pour se poser plus loin devant nous.
Nous revenons par le GR 120 le long de la mer pour entrevoir en face de nous de l’autre côté de la baie au loin, les falaises de MERS, LE TREPORT, puis AULT-ONIVAL, CAYEUX-SUR-MER…
Devant le parc du Marquenterre ; la pointe du Hourdel, puis Saint Valery sur Somme, la côte proche du Crotoy. Arrêt pique-nique à ce niveau. Sur les mollières, une grande étendue de salicornes. Puis retour à la voiture. Nous décidons d’aller vers QUEND, FORT MAHON pour nous baigner à QUEND. Température de l’eau et de l’air à 18 degrés. Une journée exceptionnelle !!!
Jeudi 3 septembre : le cap Hornu 12 km mais en réalité 15,5 km
Ceux qui ont randonné dans la réserve la veille, ont des fourmis dans les jambes pour faire cette dernière balade entre digues et mollières.
Elle est située entre Saint Valery sur Somme et la pointe du HOURDEL avec un stationnement des véhicules sur le parking du cap Hornu. Attention, par forte marée il peut être recouvert par l’eau.
Le ciel est couvert et menaçant. Peut-être de la pluie ? Dès le départ un bon vent de face très frais. Nous devons nous protéger du froid.
Ces terres sont souvent baignées par la mer. Les mollières ou estran sont un véritable gruyère ici où se trouvent des huttes et de petits plants d’eau. Des canards en plastique, les blettes, bougent pour faire semblant. La chasse à la hutte ou aux migrateurs est bien là. C’est une antique tradition en baie de Somme. Chez nous on dit « la chasse au gabion ».
Les haies de ce pays de bocage seront aussi le but de cette balade. Nous empruntons le GR 120. Certains, trop pressés ont oublié de tourner à droite vers le Hourdel. Nous marchons sur la digue construite, certains sur un petit chemin des mollières qu’empruntent des véhicules motorisés. Cette promenade était la seule non reconnue avant cette semaine de marche. Nous allons trop loin et nous nous retrouvons dans une ferme abandonnée. Un plus de 2,5 km.
Le PR est là sur notre droite et nous revenons par l’arrière-pays. Pique-nique en route. De nombreuses haies nous protègent du vent. Encore des huttes mais aussi des haies permettant les cultures ou de petits herbages.
Retour par les hauteurs de Saint Valery. Nous longeons les murs de l’ancienne abbaye, passons à la chapelle des marins pour une dernière photo, et descendons sur le canal de Somme. Un dernier point de vue sur Le Crotoy ensoleillé, une vue sur le Marquenterre, arrivée au parking. Pour moi un grand OUF !! de soulagement.
Cette semaine de randonnée fut magnifique. Pas de blessés, tous ravis de ce bain de nature pendant 6 jours. Nous commençons le rangement du gîte. Un dernier repas en commun.
Vendredi 4 septembre : nous quittons le gîte à 10h00 après le nettoyage.
Une dernière sortie commune sur le chemin du retour : Mers-Le Tréport. www.destination-letreport-mers.fr. La descente de la falaise vers Mers-les-Bains nous remet vite à la réalité. Nous plongeons sur l’usine VERESCENCE, un des fleurons de l’industrie verrière française. C’est, pour certains, la découverte de Mers-les-Bains. Enfin un parking gratuit ! Le charme de la Belle époque : Cette station balnéaire est dotée d’une plage de galets à marée haute et de sable à marée basse de plus d’un kilomètre de long en accès libre. Cette ville propose aussi un trait de côte d’environ 2,5 km de hautes falaises de craie avec une faune et une flore maritimes spécifiques. Des circuits de randonnées pédestres, ainsi qu’un large espace vert multi-activités.
Le front de mer est constitué de villas caractéristiques de l’architecture balnéaire avec les nombreuses influences, à la fois anglaises, flamandes ou encore un lien avec l’Art Nouveau ou l’Art Floral…
Plus de 500 villas « Belle Epoque » sont classées en secteur sauvegardé site patrimonial remarquable depuis 1986, dont une inscrite au titre des Monuments Historiques, la villa RIP. Magnifique et coloré sous ce beau soleil.
Nous partons à pied au Tréport pour déjeuner tranquillement dehors sous ce beau soleil. Nous empruntons une passerelle au-dessus de la Bresle mais ces deux petites villes forment les trois villes sœurs EU-MERS-LE TREPORT depuis très longtemps.
De nombreux gendarmes dans notre secteur, que se passe-t-il ? La ministre de l’industrie déjeune dans un restaurant voisin après une visite chez Vérescence.
Bon, fin de notre parcours en empruntant le funiculaire gratuit pour aller sur la falaise du Tréport. Une jolie vue sur la Somme et toute la vallée de la Bresle.
En descendant à pied de la falaise, nous allons voir l’église Saint-Jacques. Tous ses vitraux sont en réfection.
Retour à nos voitures puis dans la Calvados.
Depuis 6 ans nous randonnons ensemble. Nous formons un groupe exceptionnel, capable d’apporter de la gaieté et de la bonne humeur. Merci à vous tous qui avez œuvré au quotidien pour cette belle réussite.
Après une longue période de confinement, cette vie collective fut bienveillante, un grand souffle de bonheur et d’oxygène.
Merci à cette surprenante baie, fabuleuse baie si vivante, si surprenante, si naturelle qui risque de nous attirer à nouveau pour une autre découverte, en deux roues, pourquoi pas ? à cheval, peut-être ? Merci aussi à Monsieur TRICAUD, propriétaire du gîte du Crotoy de nous avoir fait confiance. La situation de ce gîte nous a permis de minimiser les déplacements en voiture.
Merci à tous.
Joël THERAIN vice-président de l’association Ouézy-Laizon Environnement.